Qu’est-ce que l’homéopathie ?
La méthode de soin homéopathique est assez simple. Elle part du principe que nous sommes tous dotés d’une force vitale. Cette énergie propre est capable de nous faire naître, vivre, grandir et guérir. Cette force est dans un conflit permanent avec un ou plusieurs miasmes chroniques (flux énergétiques). Ces derniers nous perturbent de différentes manières : visibles (pathologies cutanées, physiologiques) ou invisibles (pathologies émotionnelles, mentales). L’objectif est donc de réduire l’action du miasme pour laisser notre force vitale s’exprimer pleinement.
La similitude
Pour ralentir le miasme, il faut trouver une maladie qui est semblable à celle que l’on ressent (homéo = « semblable » et pathos = « maladie »). Par exemple si vous avez une toux, vous allez chercher « quelque chose » qui provoque une toux semblable à la vôtre. Les deux actions vont ainsi s’annuler selon la 3ème loi de Newton. Votre force vitale sera plus forte et vous allez guérir.
Une différence de genre
Pour atteindre le miasme, il faut que la maladie semblable ait une source différente de la vôtre. Les médicaments homéopathiques créent celle-ci.
L’infinitésimalité des médicaments homéopathiques
On prépare les remèdes par dilutions successives d’une substance active appelée
« souche », désignée par son nom latin. Les souches homéopathiques proviennent de trois grands règnes : végétal, minéral et animal. Pour ne pas être toxiques et ne garder que leurs empreintes énergétiques, ces souches sont diluées selon la technique hahnemannienne (notée CH, LM, Q), korsakovienne (notée K), Fincke et autre… Chacune des dilutions successives est accompagnée d’un nombre défini de secousses du récipient (« dynamisation » ou « succussion »). Pour que ce médicament provoque une guérison, il faut que la puissance de ce dernier soit supérieure à la puissance de votre maladie.
Le principe d’individualisation (ou de globalité)
La lecture des symptômes doit vous permettre de comprendre comment le miasme agit. Cela se fait en appréhendant globalement la personne (globalité physique, émotionnelle et mentale). Et c’est uniquement grâce à cela qu’on peut trouver le médicament qui correspond à votre état du moment.
Que peut-on soigner avec l’homéopathie ?
Tout ou presque tout.
On distingue deux types de troubles : les maladies aiguës et les maladies chroniques. Les troubles aigus sont des troubles qui semblent passagers et qui se manifestent de manière nette : une grippe, une conjonctivite, un hématome, un coup de soleil, etc… Tous les autres troubles sont considérés comme chroniques puisqu’ils durent dans le temps. En fonction de votre niveau de santé et de votre manière de vivre, ces deux types de troubles peuvent faire baisser l’intensité de votre force vitale. Cela influe, modifie votre état, votre identité. Toutes ces épreuves vont créer votre histoire et votre chemin de santé et c’est grâce à lui que nous allons pouvoir vous guérir.
En résumé, nous avons tendance à voir la maladie comme quelque chose de néfaste et qu’il faut rapidement effacer. En homéopathie, ces symptômes sont de véritables indices qui nous permettent de définir votre « totalité » et ainsi trouver le médicament qui vous permettra de guérir.
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Sur ce lien, un référentiel des pathologies chroniques.
« §2 : L’idéal thérapeutique consiste à rétablir la santé d’une manière rapide, douce et permanente, à enlever à détruire la maladie dans son intégralité, par la voie la plus courte, la plus sûre et la moins nuisible, cela d’après des principes clairs et intelligibles. »
6ème Organon